Henri MERLET et Michel MACE ont assuré la vitalité du club à ses débuts, en se débrouillant toujours pour trouver des moniteurs pour assurer l’entrainement piscine et mer et, en cas exceptionnel, au moins la surveillance piscine avec l’aide de MNS. Cependant, malgré toutes les bonnes volontés, les créateurs du club souhaitent ardemment qu’un ou plusieurs passionnés prennent le relai.

Monsieur MERLET a fortement marqué de son empreinte le club par son enthousiasme aux sorties en mer, aussi bien pour la nage que pour la chasse ou la plongée, jusqu'à son départ de REDON.

A l’aube des années 80, Henri MERLET a pressenti Jean-Marc ONILLON, nouvel inscrit au club et semblant destiné à rester pas mal d'années à Redon, comme futur responsable de l'entrainement du club par sa passion évidente de la nage avec palmes et de la plongée avec bouteille. Il ne restait plus qu'à l'encourager dans cette voie afin de lui permettre de passer ses examens dans de bonnes conditions. Grâce à son assiduité à l'entrainement et sa capacité à assimiler les notions théoriques, il a enchainé avec succès :

• Le brevet élémentaire (BE ou actuel niveau 1),
• Le premier échelon (actuel niveau 2)
• Le brevet d'initiateur,
• Le deuxième échelon (actuel niveau 4) en 1984,
• Le brevet de moniteur auxiliaire,
• Puis enfin, le monitorat fédéral premier niveau (MF1) en 1988.

A ses débuts, le club a pu compter sur un plongeur deuxième échelon, Alain GUILLET, capable d'emmener plonger les débutants et les plongeurs confirmés. Le peu d'années qu'il est resté au club (vu qu'il était de passage), il a bien participé à son essor car il est arrivé à Redon juste au bon moment, Jean-Marc ayant déjà son BE, Jean-Yves MORICE et Roger LEBERT débutaient.

Auréolé de son MF1, Jean-Marc peut maintenant délivrer des brevets de premier échelon. Conjointement, d’autres membres montent en compétence et participent activement à l'entrainement du club :

• Jean-Yves MORICE : Deuxième échelon initiateur (1984),
• Gildas LE FOL : Deuxième échelon initiateur,
• Emmanuelle DIVAY : Premier échelon initiateur (1984),
• Gérard AUDIBERT : Premier échelon initiateur (1985),
• Roger LEBERT : Premier échelon initiateur (1985).

En 1987, Laurent GRAJNERT obtiendra le brevet de MF2.

Parallèlement à son effort de formation, le GASPAR s’ouvre à l’extérieur pour se faire connaître et apprécier d’autres clubs de plongée de la région ainsi qu’auprès du Comité Départemental d’Ille-et-Vilaine de la FFESSM dont Jean-Marc ONILLON devient le secrétaire.

L’année 1985 marque la naissance de l’activité « photographie sous-marine ». Après avoir participé à des stages d’initiation à SAINT-MALO, plusieurs membres continuent à s’entrainer et à diffuser leur savoir au sein du club qui s'équipe d'un appareil argentique, d'un flash magnésique déporté et d'un cadre de visée pour la macro photographie. Dans le même temps, ils participent à des week-ends biologie pour mieux connaitre et appréhender les espèces flashées.

Jean-Marc ONILLON et Jean-Yves MORICE se dévouent depuis quelques années pour l'entrainement des pompiers intéressés par les interventions en milieu aquatique, en assurant leur entrainement et sont donc intégrés dans leur effectif pour les interventions dans cette spécialité. Bien sûr ils suivent dans le cadre pompier, un entrainement spécifique correspondant aux difficultés du travail sous l'eau ce qui est beaucoup plus fatigant et compliqué que la plongée loisir. Leur engagement se manifeste par l’inscription d’un groupe d’une vingtaine de pompiers au club.

Depuis le début des années 80, le club encourage ses adhérents, plongeurs et chasseurs, à participer aux trois jours de sortie de la Pentecôte pour casser un peu la routine des plongées au Croisic ou dans le Golfe du Morbihan. Après plusieurs séjours à AUDIERNE, c’est finalement la côte Nord de la Bretagne qui emporte les suffrages.

Le nombre de membres continuant à augmenter, nous avons loué une colonie de vacances à PLOUGASNOU. Des séjours y ont été organisés de 1991 à 1995, puis en 1999. Le confort était meilleur, chacun étant logé dans de bonnes condition et pouvant bénéficier sans limite des douches. Dans les premiers temps cependant, la logistique restait problématique. Sans que cela n’entache la bonne ambiance, deux équipes se relayaient pour aller faire gonfler les blocs à la caserne des pompiers de MORLAIX pendant les pauses repas. Par la suite, le club emportait son propre compresseur pour assurer le gonflage.

En dehors de la Pentecôte, d’autres sorties sont organisées dans le GOLFE DU MORBIHAN, à ETEL, à LORIENT et à GROIX.

Les candidats au premier échelon finalisent leurs formations par des stages à SAINT-MALO.

A la fin des années 90, la Bretagne est devenue trop petite pour les gaspariens qui s’aventurent maintenant à CALA MONTJOI (1996 , 1997), dans la presqu’île de GIENS (Pentecôte 1998) puis à ESTARTIT (1999).

Fin 91, deux archéologues, respectivement de la Direction des antiquités de Bretagne et des Pays de Loire, s’intéressent aux vestiges de l’ancien pont de Rieux.

Pour les recherches subaquatiques, ils se font épauler par le GASPAR ; Gérard AUDIBERT, Joël GOUTARD, Gildas LE FOLL, Jean-Yves MAURICE et Jean-Marc ONILLON participent à ces investigations et identifient des éléments tangibles au cours de leurs plongées.

Les rédacteurs du rapport tiennent « à remercier ces plongeurs néophytes en matière d’archéologie, qui se sont fort bien adaptés à la nature de l’opération en apportant leur savoir-faire et leur esprit d’observation ».

Durant les inondations de janvier 1995, nous sommes allés contrôler que des personnes n’étaient pas isolées dans leur logement et avons aidé des sinistrés à monter des meubles sur des parpaings. Le bateau du club a été mis à la disposition des pompiers qui l’ont rendu muni d’une hélice neuve à l’issue de leurs interventions.

Le GASPAR participe régulièrement à la sécurité nautique de différentes manifestations locales (aviron, nage en eau vive, feux d’artifice).

Suite à un désaccord dans la façon d’envisager la plongée sous-marine au GASPAR, plusieurs membres quittent le club et créent le RAP (Redon Atlantique Plongée) en 2000. Malgré cela, les effectifs resteront relativement constants au-delà de 50 adhérents au GASPAR.

En décembre 2000, la nouvelle piscine du Parc Anger est inaugurée. Elle remplace la piscine découverte qui ouvrait l’été depuis 1962. Cerise sur le gâteau, en plus des bassins sportif et ludique, une fosse de plongée de 5,50 mètres de profondeur vient compléter le dispositif concrétisant une demande fortement appuyée par le GASPAR.

Lors de la saison 2001-2002, pour marquer ses 25 ans d’existence, le GASPAR change de logo. Sur l’ancienne version, le plongeur évoluant au même niveau que le haut de la cathédrale laissait sans doute trop entendre que la ville de Redon était souvent inondée. Il évolue désormais en mer chaude si l’on en croit le poisson-ange qui le suit de près.

En 2000, le GASPAR établit son nouveau camp de base à ETEL lors du weekend de la Pentecôte. Devant le succès rencontré (meilleure proximité de Redon, qualité des sites de plongée, camping accueillant le club avec toute sa logistique), cette formule sera reconduite de nombreuses années.

En partenariat avec le SIVU (Syndicat Intercommunal à Vocation Unique) de FEGREAC, Fabrice MANGUET renoue avec la formation des jeunes plongeurs mineurs. Cette filière portera ses fruits et après plusieurs saisons, le GASPAR ouvrira ses portes aux jeunes à partir de 12 ans pour intégrer une formation de Plongeur d’Or.

Il est à noter que plusieurs plongeurs ayant découvert le club et l’activité par le biais du SIVU sont devenus membres à part entière du GASPAR par la suite.

Marc SCHEERENS, féru de biologie subaquatique anime la section au sein du club tout en se formant lui-même jusqu’à obtenir le diplôme de Formateur Biologie 2ème degré (ou MF1 bio dans l’ancienne appellation).

Suite au départ de Patrick LAINE, la section photo s’est retrouvée orpheline. C’est lors de la saison 2014-2015 que Gaëlle EVEIN a repris le flambeau après avoir suivi une formation fédérale.

En 2012, sous la houlette de Nicolas PACULL, quelques adhérents s’essayent à l’apnée et, rapidement, l’engouement est tel qu’une nouvelle section est créée. Cette activité répond à une vraie demande et fidélise plusieurs membres qui sans cela auraient quitté le club une fois leur niveaux de plongeur obtenus.

« Le temps est comme un fleuve que formeraient les événements ».

Qui pourrait dire vers quel océan nous voguons ? Ambitionnons simplement d'être les dignes héritiers de nos prédécesseurs et souhaitons que, dans notre sillage, les générations futures perpétuent les valeurs de simplicité et de partage qui sont celles du GASPAR.